Anatomie du poisson rouge

Pour mieux comprendre le poisson rouge jetez un oeil à son anatomie externe et interne. Deux schémas dans cet article vous permettent d’identifier facilement les différentes parties du corps des poissons rouges. Une description simple vous indique la fonction de chaque organe.

Anatomie externe

Les narines sont surmontées de tubercules nasaux qui servent à mieux « capter » les odeurs. Leur narines ne servent qu’à sentir et n’ont aucun rôle dans la respiration. L’odorat est un des sens le plus développé du poisson.

Les yeux sont grands et dépourvus de paupières, les poissons ont une bonne vision (sans être extraordinaire) mais sont plus réactifs aux mouvements.
La bouche sert évidement à manger mais aussi à absorber l’eau afin qu’elle passe dans les branchies (sous les ouïes).

Les ouïes cachent les branchies qui filtrent l’eau afin de garder l’oxygène qu’elle contient.

La ligne latérale est très importante car elle permet aux poissons de ressentir les vibrations diffusées dans l’eau. C’est là le sens le plus développé des poissons. La ligne latérale longe plus ou moins la colonne vertébrale, cette ligne est généralement visible sur les poissons rouges surtout chez le poisson rouge commun.

La nageoire caudale, la queue, sert de moyen principale de propulsion au poisson. Les autres nageoires permettent l’orientation et le maintient dans l’eau.

Les poissons rouges à queue simple comme le poisson rouge commun possèdent une seule nageoire anale, mais les poissons rouges à queue double comme les queue de voile ou queue frangée possèdent une paire de nageoire anale.
Le corps porte des écailles cycloïdes, alors que la tête du poisson en est toujours dépourvue. Ils gardent les mêmes écailles toute leur vie, si une écaille est perdue par accident celle-ci repoussera lentement.

Anatomie interne

Les branchies, une de chaque côté du poisson, est l’organe de respiration des poissons. L’eau passe à travers leur membrane qui en récolte l’oxygène dissoute dans l’eau.

La vessie natatoire du poisson rouge, agit comme un ballast de sous-marin. Elle se remplit ou se vide selon que le poisson souhaite monter ou descendre dans l’eau.

Le poisson rouge ne possède pas d’estomac, comme la plupart des Cyprins, mais un très long intestin. Il ne peut donc pas faire de réserves, c’est pourquoi il est toujours à la recherche de nourriture. Toutefois ce n’est pas une raison pour le nourrir trop souvent. Les poissons rouges au corps ramassé, soit la plupart des poissons rouges asiatiques, ont parfois des troubles digestifs dus à la « compression » de leur organisme. Pour éviter ces troubles il est très important de bien varier la nourriture avec des apports en fibres.

La gonade est un organe lié à la reproduction. Chez le mâle il s’agira des testicules, chez la femelle des ovaires.

Le rein possède à la fonction principale d’éliminer les toxines. La rate est un organe important puisqu’elle intervient dans le système immunitaire du poisson, elle gère notamment les infections bactériennes. La vésicule biliaire est un organe lié au système digestif, elle stocke la bile utilisé pour la digestion.

Les poissons sont poïkilothermes (ou pœcilotherme), c’est-à-dire que leur température interne varie selon la température de leur environnement. Si l’eau est froide le poisson est moins actif, en revanche si elle est chaude son métabolisme s’accélère, il devient plus vif.